Pourquoi l’apprentissage faiblit-il en France ?
Il diminue pour les formations avant le bac et augmente nettement dans le supérieur mais la balance reste négative. L’apprentissage a une connotation négative car associé à des métiers traditionnellement plutôt manuels. Ce qui n’attire plus les jeunes. Par ailleurs, les formations ne sont pas assez en adéquation avec les besoins des entreprises, épuisées de devoir “éduquer” les jeunes qu’elles prennent, alors même qu’elles manquent de main-d’œuvre.
En quoi l’apprentissage permettrait de relancer l’emploi des jeunes ?
C’est le seul moyen de redonner une place à chaque jeune. Si celui-ci passe plus de temps en entreprise, apprend des matières concrètes à l’école, développe un “savoir-être pro”, le chômage des jeunes diminuera.
Les entreprises et l’État jouent-ils assez le jeu ?
En simplifiant les démarches administratives pour l’emploi d’un jeune en apprentissage avec un guichet et un document unique, les entreprises joueront le jeu car elles ont besoin de main-d’œuvre. L’État doit faire de l’enseignement professionnel une voie d’excellence confiée aux régions, tout en conservant le caractère national des diplômes. Les régions, en adaptant l’offre de formation aux besoins des professionnels, permettront l’insertion de milliers de jeunes.
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