L'économie nord-américaine est au beau fixe, les Etats Unis et le Canada connaissent des taux de chômage les plus bas observés depuis de nombreuses années.
En octobre dernier, le Québec était en tête du palmarès avec 4,8% de chômeurs, le taux le plus bas du pays. Ce pourcentage apparaît d’ailleurs comme étant le plus faible au Québec depuis les années 1960. Ce qui laisse présager de belles perspectives quant aux besoins du pays, de façon globale et dans certains domaines d’activité en particulier.
En 2018, le Canada accueillait déjà 300 000 migrants qualifiés originaires du monde entier. Parmi eux, les Français sont très demandés. On compte près de 8 millions de francophones au Canada soit plus de 20 % de la population globale.
De la demande, mais dans quels secteurs ?
La main-d’œuvre disponible est devenue insuffisante dans la plupart des régions et dans plusieurs industries. Il s’agit principalement d’emplois dans le secteur privé, avec un taux élevé attribué au secteur des services personnels, puis à celui de la construction. Les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, de l’agriculture mais aussi de l’information sont également en demande. Une demande multisectorielle qui rend le Canada attrayant pour des profils variés.
Cap sur le Québec, l’Ontario, ou la Colombie-Britannique ?
La population vieillissante explique cette forte pénurie au Canada et le recrutement s’intensifie pour combler ces postes vacants.
D'après un rapport de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) datant du mois de novembre dernier, c'est 168 000 emplois en Ontario, 119 000 au Québec et 71 400 en Colombie-Britannique qui sont libres aujourd'hui. Des chiffres qui parlent d'eux même et qui prouvent de la forte demande sur le sol canadien. Dans l'objectif de freiner cette problématique, la FCEI met l'accent sur le fait qu'il est important d'attirer davantage d'immigrants et de mettre en place des formations spécifiques.
Choisir de mettre les voiles vers le Canada signifie qu’il vous faudra sûrement un PVT (Permis Vacances Travail) pour pouvoir y travailler ou être sponsorisé au préalable par une entreprise canadienne et obtenir un permis de travail. Si vous ne parvenez pas à obtenir votre PVT, les places étant limitées, d’autres options pourraient également vous intéresser !
Vous pouvez réaliser une année de césure qui vous offrirait de nombreuses opportunités. Accessible également à ceux qui effectuent des études, vous pourrez cumuler un emploi, prendre des cours d'anglais ou même obtenir un diplôme canadien ! Très populaire chez les jeunes, l'année de césure est d'ailleurs aujourd'hui très valorisée sur le marché du travail.
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